dimanche 30 mars 2025

Gillian GENEVIEVE (Île Maurice).

 






Dédié à un don de Dieu.






Dans le sillage des blessures et des mots, j’atteins le rivage d’une terre d’ombres et de fantômes.
L’aube n’est plus qu’un lointain souvenir et je sais que bientôt le soleil s’inclinera devant la nuit.
Dois-je regarder en arrière ?
Dois-je ouvrir les yeux alors que la lumière décline et que je ne sais plus ce qu’il s’agit de voir ou de chercher ?
Le silence s’annonce, mais il me reste quelques pas à faire et le chant des oiseaux à déchiffrer ; et je ne parle pas encore le langage des morts.
En moi résonne la musique du temps et le verbe sonore de l’amour fait chair.
Et, sur le fil de l’horizon, je perçois encore sa silhouette qui déambule au cœur du midi énonçant que le brasier n’est pas éteint et que l’âme est toujours en feu.
Qui suis-je ?
Juste un homme debout.
Juste un homme qui conjugue encore avec elle tous les temps du verbe aimer.







Gillian GENEVIEVE.




















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