Bonjour,
Depuis plusieurs mois, un phénomène grave prend de l’ampleur : des campagnes publicitaires promouvant des figures de l’extrême droite et des discours climato-sceptiques s’affichent en toute impunité dans nos gares. Ces lieux publics, traversés chaque jour par des millions de personnes, deviennent les vitrines d’une parole de haine et de division.
Après le scandale de la campagne pour le livre de Jordan Bardella – que nous avions déjà dénoncée collectivement – Mediatransports, la régie publicitaire de la SNCF, persiste en validant des campagnes d’auteurs connus pour leurs propos racistes, sexistes, violents ou xénophobes.
Un comble pour la SNCF, si prompte à vanter ses engagements écologiques lorsqu’elle parle de ses trains, mais qui a récemment toléré l’affichage dans ses gares d’une publicité pour un ouvrage climatosceptique signé François Gervais.
Ces situations illustrent un problème de fond : l’absence totale d’un cadre éthique clair. Nous refusons de rester spectateur·ices. Ensemble, exigeons une réaction forte et immédiate.
Nous demandons :
- L’exclusion des publicités véhiculant des discours de haine ou de désinformation climatique ;
- La transparence sur les critères d’acceptation des campagnes ;
- Le respect des valeurs démocratiques et des droits humains.
Les gares sont des lieux de vie, pas des tribunes pour la haine. En tant qu’entreprise publique, la SNCF a une responsabilité morale et politique. Elle doit garantir un espace public sûr, inclusif et respectueux pour toutes et tous.
Nous restons déterminé·es à faire entendre notre voix tant que Mediatransports n’aura pas adopté une charte éthique ambitieuse.
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