Il y a une plénitude, à vivre.
Nous sommes à ce
point prisonniers de notre "egosystème", enfermés dans notre propre
corps, dans notre propre être, lequel a pour logique, bien sûr, de défendre ses
propres intérêts, que les conflits sont inévitables. Car chaque être humain a
tendance à avoir un certain mal à comprendre que ses intérêts ne sont pas
forcément ceux de l'autre, ceux de tout le monde.
En dernier ressort, ce sont le rapport fort/faible et/ou l'organisation au niveau du groupe (intérêt général) qui règlent la question.
En dernier ressort, ce sont le rapport fort/faible et/ou l'organisation au niveau du groupe (intérêt général) qui règlent la question.
Il est des gens
qui ne se lassent jamais de capter - oserai-je dire de pomper ? - l'attention
des autres. Quelques soient le lieu, le moment, le contexte, il faut qu'on les
regarde. Ils ne sont, semble-t-il, rassurés que lorsque leur personne devient
le centre absolu de l'intérêt, lorsque personne d'autre ne vient l'en détourner
et l'en distraire, ne serait-ce que l'espace d'une nanoseconde. On a l'impression
qu'ils s'en gorgent, comme on peut se gorger de soleil. Qu'il alimente le
rayonnement de leur fatuité gonflée à bloc. Il faut alors les voir se pavaner,
ils sont au paradis ! La conscience d'un excès qui frise le ridicule ne les
effleure même pas. C'est à se demander quelles blessure, aussi profondes qu'anciennes
et qu'enfouies, motivent une telle quête névrotique, de nature apparemment
incontrôlable.
Mais notre époque de paraître, d'apparences, au fond, a un gros faible pour ces histrions. Elle leur est, en tout cas, bien plus indulgente, bien plus favorable qu'aux malheureux qui ne possèdent pas l'art - béni - de "remuer de l'air", qu'aux maladroits et autres timides qui ignorent comment se mettre en avant et qui croupissent dans leur terne carcan d'inhibition et de scrupules !
Mais notre époque de paraître, d'apparences, au fond, a un gros faible pour ces histrions. Elle leur est, en tout cas, bien plus indulgente, bien plus favorable qu'aux malheureux qui ne possèdent pas l'art - béni - de "remuer de l'air", qu'aux maladroits et autres timides qui ignorent comment se mettre en avant et qui croupissent dans leur terne carcan d'inhibition et de scrupules !
La mission de
l'art - si tant est qu'il ait une "mission" - c'est de surprendre. De
sauter aux rétines un peu à la manière d'une grande gifle, d'un choc de plein
fouet, pour remonter ensuite jusqu'à la matière du cerveau et la marquer
durablement, en profondeur, comme un sillon, une ornière peut marquer la glèbe.
Les mots
dessinent
toujours
un autre paysage.
toujours
un autre paysage.
C'est marrant, la
consonance du mot "haine" m'évoque furieusement celle du mot
"hyène" !
Le narcissique
est un imbécile, car comment qualifier autrement quelqu'un dont le champ de
vision se rétrécit à ce point autour de son unique petite personne ? Quelqu'un
qui semble si souvent en vouloir aux autres de leur présence, de leur existence
même ?
L'agression est
un signe de faiblesse spirituelle.
Toute évolution
vraie commence par une certaine part de déstabilisation.
L’avenir n’est
jamais fini. C’est la locomotive du monde.
Les médiocres
invoquent facilement l'idée, l'idéal de l'égalité pour prôner le maintien de la
médiocrité générale, laquelle les rassure infiniment.
"Tous moyens !"; "tous moyens et fiers de l'être !" et ni vu ni connu. Aucun clou ne dépasse, tout se fond dans une morne et mesquine parodie d'égalité, une sorte de caricature qui n'en a pas moins l'insigne mérite de voiler, de noyer, de calmer leur sentiment d'insuffisance.
"Tous moyens !"; "tous moyens et fiers de l'être !" et ni vu ni connu. Aucun clou ne dépasse, tout se fond dans une morne et mesquine parodie d'égalité, une sorte de caricature qui n'en a pas moins l'insigne mérite de voiler, de noyer, de calmer leur sentiment d'insuffisance.
On ne peut pas
trouver des idées susceptibles de faire évoluer le monde si l'on n'est pas
quelqu'un qui voit le monde avec un autre regard, quelqu'un qui se démarque -
si peut que ce soit- du mimétisme ambiant propre à l'espèce humaine (autrement
appelé, certes, moins aimablement, "syndrome du mouton de Panurge"!).
L’optimisme et le
pessimisme sont deux excès de l’âme humaine.
Il n'est, au
fond, peut-être qu'une seule réponse : la question.
La question du
"sens de la vie" est une question que notre cerveau nous impose.
Notre cerveau est fait de telle sorte qu'il cherche à voir, qu'il désire voir,
partout, un maximum de sens.
Alors, lorsque nous posons la question "la vie, l'univers qui nous environne ont-ils un sens ?", n'y a-t-il pas lieu, avant toute autre chose, peut-être, de s'en méfier ?
Alors, lorsque nous posons la question "la vie, l'univers qui nous environne ont-ils un sens ?", n'y a-t-il pas lieu, avant toute autre chose, peut-être, de s'en méfier ?
N’oublions jamais
que « faire sens », « trouver du sens » sont d’abord des besoins de notre « machinerie »
cérébrale ! Là où il n’y a aucun sens, notre cerveau en trouvera toujours…
Le problème n’est,
peut-être, pas de savoir si nous obtenons les bonnes réponses, mais, bien
plutôt, de savoir si nous (nous) posons les bonnes questions. Car, en un sens,
toute question conditionne la (les) réponses qui lui sera (seront) donnée(s).
Si les réponses
que trouve la science soulèvent sans cesse de nouvelles questions, c’est sans
doute parce que le monde pourrait fort bien être une sorte de fuite en avant jamais
terminée, une manière de poupée à gigognes aux dimensions sans mesure où les
incomplétudes s’emboiteraient constamment les unes dans les autres.
La vraie nature
des choses revêt parfois bien des déguisements.
La vie, le monde
ne se prêtent pas plus à l’optimisme qu’au pessimisme.
L’Homme s’imagine
souvent jauger, alors qu’il ne fait que juger.
Combien de fois
ne doit-on pas montrer les dents comme des chiens pour obtenir de ses
semblables ne serait-ce qu’un petit semblant de respect ?
Un univers
complexe peut-il avoir une clé universelle ?
Toujours examiner
les mots que l’on s’apprête à employer ! Car les mots sont toujours un
choix et, en tant que tels, ils peuvent fort bien s’avérer catastrophiques.
Est-il normal qu’on
ne reconnaisse que si rarement et si à contrecœur aux femmes le droit d’être
autre chose que des femelles de l’espèce humaine, vouées au sex appeal, à la
reproduction et au maternage ?
La séduction est
prisonnière de codes, de stéréotypes. C’est une force répétitive. Un « jeu », finalement, bien pauvre…
Les villes ne
savent fabriquer que de la hâte et de la solitude. Deux formes de brutalité, de
pression qui écrasent l’Homme.
Les gens s’accrochent
aux idées, aux visions du monde qu’on leur a inculqué ; ils s’y attachent
tout comme ils s’attachent à leurs « vieilles
habitudes ». Le plus souvent, ils n’aiment guère qu’on vienne les dire « dépassées » :
elles font partie d’eux et les « attaquer », c’est les attaquer
eux-mêmes.
La nature humaine
déteste qu’on bouscule son cher petit confort mental, auquel elle tient au
moins autant qu’elle tient à son confort physique.
La paresse d’esprit
et le conservatisme ont partie liée.
L’Homme étant un
animal extrêmement mimétique, il n’y a rien d’étonnant à ce qu’il ait
cette tendance marquée, si souvent notée
par les psychologues, à reproduire ce qu’il a subi.
P. Laranco.
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