au seuil de ta taverne
je me suis prostré
dans les sillons de ton voile
mendiant
l’aumône d’un peu de vin
je me suis prostré
dans les sillons de ton voile
mendiant
l’aumône d’un peu de vin
mais la porte de la taverne
est demeurée close
car selon les cantiques de tes lèvres
il n’est de vin
que pour l’amant
le vin a calligraphié sur ta peau
la souvenance d'un rituel
celui des cabales de l'amour
la souvenance d'un rituel
celui des cabales de l'amour
il n'est qu'une larme
celle fécondée par tes yeux
qui puisse la déchiffrer
l’aumône d’un peu de vin
encrée
dans la chevelure de l’aimée
console le fou
d’une errance qui jamais ne s’achève
encrée
dans la chevelure de l’aimée
console le fou
d’une errance qui jamais ne s’achève
de cette pierre
qui est
l'œuvre de ton silence
il ne demeure
plus qu'un fragment -
ta peau et son ombre
qui est
l'œuvre de ton silence
il ne demeure
plus qu'un fragment -
ta peau et son ombre
l’aimée est la calligraphe
de la lumière
et elle déploie
dans ses moindres filaments
son voile et ses arabesques
de la lumière
et elle déploie
dans ses moindres filaments
son voile et ses arabesques
césure du silence – je m’y suis pourtant emmuré -
lors de l’étreinte / de Ton souffle /
lors de l’étreinte / de Ton souffle /
Umar TIMOL
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