La nuit, suave et mystérieuse,
immensément libre d'errer
sur les ailes fluides
de l'air
en les cieux larges et béants.
La nuit
que je scrute, postée,
presque tapie
tel un espion
entre le firmament clair et
le puits noir
d'une arrière-cour;
la nuit
suspendue dans l'azur
en vaste nappe parfumée,
moelleuse comme un doux coussin.
La nuit, dont j'hume avec passion
le silence estival et nu
qui se hisse d'un seul élan
vers l'hymne aigu
des galaxies.
La nuit
qui satine les murs
et les découpe avec douceur
comme si leur obscur velours
était, en fait, une clarté.
La nuit,
qui respire la paix,
qui se dilate
à l'infini -
aventurière des étés
que j'essaie de sonder
en vain
et qui, en attendant, me tient
comme arrimée
à ma fenêtre !
Patricia Laranco,
le 18 juillet 2014.
telle une espionne ...
RépondreSupprimeroui, telle une espionne...
SupprimerMerci de m'avoir lue !