Alain Minod.
Sur le sentier
de nos amours
Il vibre – le
sang du couchant
Que nous
attraperons un jour
Déjà nous en
faisons un chant
Nous dormirons
dans les étoiles
Après avoir
vaincu Morphée
Alors nos nuits
seront la toile
Tissée de tes
vraies mains de fée
Nous bâtirons
des ciels d’azur
Pour des
lendemains qui éclairent
Notre présent
dans le futur –
Quand l’aurore
sera très claire
Après avoir
réinventé
Toutes les
frondaisons gracieuses
Nous partagerons
la beauté
Pour une
Humanité joyeuse
Et si balisées
soient les routes
Nous irons à
leurs croisements
Nous nous
séparerons des doutes
Et prendrons la
voie des amants
A la rencontre
des bohèmes
Nous prendrons
le cap d’espérance
Où souffle le
vent des sirènes
Mais nous
vaincrons la grande errance
Du désert comme
de nos villes
Nous tirerons
toutes les grâces
Nous demeurerons
toujours habiles
A drainer la
paix dans nos traces
Et le temps
deviendra propice
A toutes nos
vraies échappées
Comme dans le
monde d’Alice :
La fantaisie
pour nos épées
Tu seras la
belle gardienne
Contre les
jungles du pouvoir
Pour faire
sonner les antiennes
Là – dans les
antres du savoir
Jamais plus nous
ne nous perdrons
Accomplissant un
grand destin
Nous nous
saisirons d’ailerons
Et franchirons
nuit et matin
Jusqu’à l’autre
bout de la terre
Affranchis de la
servitude
En gagnant ce
qui ne se perd
Nous vaincrons
même l’habitude
A tous les pays
sont les fleurs
Que nous
cueillons pour tout accueil
Jusqu’à ce que
nous gagnions l’heure
D’ouvrir à
chacun son beau seuil
Et dans chacun
de nos pays
L’azur –
toujours à conquérir
Fera briller une
saillie
Dans le comble
de nos désirs
Alain MINOD
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