Plus les ans passent, plus notre corps prend l’aspect
de la charogne, du résidu
qu’il annonce.
Plus les ans s’accumulent, et plus
nous puons,
sueur des peaux rances, organes rongés, pourris ;
les ans
sont une œuvre de désagrégation,
une érosion qui sape
aux procédés sournois.
Seules, nous restent
nos facultés de survol,
de lucidité,
notre conscience en éveil
qui repèrent la faillite – comme un miroir
devons-nous les féliciter
ou
les maudire ?
Patricia
Laranco.
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