Je m'en irai vous retrouver au bord de mer. Par un ciel superbe. Quelques
voiles dans le lointain. L’air à peine rougi. Je m’endormirai sur vos lèvres.
Ce sera un matin de grande marée d’équinoxe. Je vous fredonnerai cette chanson
que jamais je ne vous ai dite. Ces
heures longues perdues
dans l’ombre. Ces jours à l’infini sans fin et recommencent. Je
viendrai à pas de loup, me réfugier dans votre Brocéliande chevelure brune. Mes
mains à peine posées sur votre corps aux reflets si calmes. Loin des tumultes de
la ville. Bien triste est celui que l’amour tourmente. Les heures
s’effacent et demeurent Impénétrables. Blancheur des draps au parfum de
laurier-rose. Tout le long de la plage de sable blanc, la nuit déjà se baigne
par petites vagues et quelques étranges soupirs tonnent dans l'immensité du
ciel.
Richard TAILLEFER.
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