lundi 17 novembre 2014

Un poème de Patricia LARANCO : LE 8 ET LE 0.

J'aime le 8 et le 0; ils se referment sur eux-mêmes;
ils se répètent à l'infini,
en boucle, comme des mantras.
Ils dessinent
des corps parfaits,
des formes
qui s'auto-suffisent
enlaçant
le vide et le plein,
le creux, le rien, l'immaculé;
ils évoluent
sur leurs circuits
filiformes, répétitifs
enroulés maternellement
mais absents : chiffres courbes et beaux
qui dédaignent les angles durs
et se détournent des détours
chiffres par excellence
nus
ne cherchant
aucun point de fuite !









Patricia Laranco
le 25 octobre 2014.

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