lundi 17 février 2014

Quelques réflexions sur tout et rien...

« L’état pour tous, chacun pour soi ». Devise française implicite.





C’est toujours (et forcément) à partir de soi et à travers soi que l’on appréhende le monde.
Le travail de lucidité consiste à apprendre à faire la part de ce qui ressortit de l’aveuglement égocentrique et de ce qui se rapporte à la réalité extérieure telle quelle.
C’est un travail difficile mais aussi un travail d’élargissement de la conscience.





Tous, nous avons, au départ, de par notre essence même d’être, et qui plus est, d’être conscient d’être, une appréhension de la réalité déformée, marquée par le déni, et le travestissement. Car nous peinons terriblement à voir en elle autre chose que du « pour-soi », rendu par le prisme déformant de notre perception subjective. Nous avons tendance à nier, à rejeter, en elle, cette part d’ « en-soi » pourtant si immense, si vraie, si fabuleusement riche parce qu’elle préexiste à notre présence et que, très, très souvent, elle se dérobe, ou résiste à nos volontés. La créativité humaine « repense » le monde, et agit sur lui. En un sens, elle peut être vue comme une entreprise d’opposition au monde, lui-même perçu comme une force hostile – ou, au mieux, indifférente – au bien humain.
La démarche scientifique, rationnelle (elle-même issue du pragmatisme) est, quant à elle, une inestimable, une incomparable conquête effectuée au dépend de cette tendance innée qu’a l’Homme à anthropomorphiser le monde, à le regarder et à le décrire selon ses propres besoins.





Le narcissique est un imbécile, car comment qualifier autrement quelqu’un dont le champ de vision se rétrécit autour de son unique petite personne ? Quelqu’un qui semble si souvent en vouloir aux autres de leur présence, de leur existence même ?
Ne pourrait-on pas, même, voir en lui un « handicapé de l’esprit », voire un malade ?





De chaque chose, de chaque phénomène, de chaque état, on peut tout aussi bien faire l’éloge et la critique. Dans la mesure où on peut l’aborder d’une multitude de façons.





Est-ce qu’il ne serait pas temps d’en finir avec ce regard égocentrique, possessif et tyrannique de tout jeune enfant que la société tend à poser – et à faire peser – sur toute femme ?





De quoi peut-on espérer « parler » avec des gens qui ne s’intéressent qu’à eux-mêmes ?





L’âme créative est souvent guettée par l’ennui.





Au fond, l’état français a tout intérêt à entretenir, chez son peuple, le mépris et la haine des Africains.
Cela contribue au maintien de sa domination sur l’Afrique dite « francophone ».





LE CERVEAU ET LA VÉRITÉ.

Rien d’étonnant à ce que la vérité pose, souvent, un certain problème à notre espèce. Les neuroscientifiques, en effet, ont découvert, en étudiant le fonctionnement de notre cerveau, des tendances innées et profondes à dénier le réel et à lui substituer des illusions. Le cerveau humain serait, en quelque sorte, naturellement « mythomane » et tout aussi naturellement peu enclin à renoncer à ses fantasmes (lesquels lui procurent un délicieux confort) au profit d’une vérité vécue, elle, très fréquemment, comme « dérangeante ».
Un proverbe l’avait déjà proclamé : « l’illusion fait vivre ».
Mais pourquoi ? Parce que, de la vérité, nous ne faisons pas ce que nous voulons ?
Parce que notre cerveau est doté d’une créativité sans pareille ?





Ce qui est veut toujours durer.





Les anciens Égyptiens n’étaient pas des Blancs, ni des Noirs. C’étaient des « Gris ». Leur remarquable civilisation fut non seulement, au plan strictement chronologique, la toute première d’entre les civilisations humaines, mais encore une civilisation au caractère vraiment unique. Le peuple du Nil parlait une langue nord-africaine, une langue berbère, mais s’enracinait également dans les tréfonds de l’Afrique Noire (comme en témoignent le totémisme reflété par les fameux dieux à têtes d’animaux, tels Horus, Seth, Thot, Bastet, Anubis, Hathor, etc., la pratique, très ancienne, de l’ « excision pharaonique », celle aussi, découverte très tôt, probablement dans le Sahara préhistorique, par des populations de type clairement « négroïde », de la momification). De par la position géographique qu’il occupait, au confluent de l’Asie, de l’Afrique et de la mer, il se trouva assez rapidement en contact étroit avec la sphère méditerranéenne.
Très tôt – nous le savons maintenant grâce à de multiples travaux et recherches scientifiques récentes – l’immensité luxuriante du Sahara préhistorique a vu se rencontrer et se fondre différentes populations. Des peuples méditerranéens à l’origine encore mystérieuse (Proche-Orient ? sud de l’Europe ? Les deux ?) et à la carnation plutôt claire y sont « descendus ». Ils y ont croisé le chemin d’autres peuples, ceux-là venus d’Afrique subsaharienne, à la peau sombre, de sorte que le Sahara devint un creuset.
Le peuple qui en résulta avait des activités pastorales et couvrait les parois rocheuses des massifs du Hoggar, du Ténéré et du Tibesti de magnifiques peintures rupestres représentant de grands bœufs mais aussi des hippopotames et des girafes.
Par la suite, les vents de mousson qui arrosaient à cette époque cette immense région se sont taris, entraînant un assèchement relativement rapide.
Les peuples de pasteurs locaux se trouvèrent, en conséquence, contraints à l’exode et à la dispersion dans tous les sens. Vers l’Afrique subsaharienne, par exemple, repartirent les ancêtres des PEUHLS, tandis qu’un autre groupe prenait la direction du Nil. Ce peuple-souche saharien, en remontant vers le nord et vers l’est (Egypte) se heurta probablement à des populations purement méditerranéennes, avec lesquelles il connut un nouveau brassage.
Il est, au reste, assez intéressant de constater que les Égyptiens antiques, sur leurs innombrables bas-reliefs peints et leurs non moins innombrables fresques, marquaient très clairement la distinction qu’ils effectuaient entre eux-mêmes et leurs divers voisins : à l’ouest, les « Libyens », qui pourtant, eux aussi, parlaient des idiomes berbères, étaient représentés avec une peau totalement blanche, de même que les gens qui peuplaient les contrées du Proche-Orient, au nord-est, cependant que les immédiats voisins du sud, les « Nubiens », étaient figurés sans ambigüité possible comme de type négro-africain. Par contraste, les Egyptiens affichaient une couleur intermédiaire, d’un beau rouge-brique.
Autre indice, d’importance : celui qu’apportent les reconstitutions faciales effectuées à partir des visages momifiés de certains pharaons célèbres. Lorsqu’il nous est donné de contempler, non sans émotion, les augustes faces d’un TOUT ANKH AMON, d’un RAMSES II ou d’une NÉFERTITI, nous constatons, de toute évidence, qu’elles révèlent un type nettement plus proche de celui des actuels habitants du Maghreb que de celui des populations de  l’Afrique subsaharienne. Pour autant cependant, les Pharaons montrent aussi une forme crânienne étonnamment proche, cette fois, de celle qui caractérise certains africains noirs.
L’Egypte des Pharaons fut une civilisation de sangs-mêlés. Peut-être est-ce à cela qu’elle dut son génie, son extraordinaire longévité et son originalité patente. En un mot, se vitalité.





Sans doute regarder le réel en face nous donnerait-il l’impression d’être confrontés à une sorte de vide douloureux et insupportable.





Les tourments de l’âme sont sans nul doute la rançon de son intelligence.





L’affirmation de soi est devenue, en France, une sorte de tic.





A ne voir en la femme qu’une mère, l’égoïsme masculin trouve normal, naturel qu’elle soutienne les hommes, qu’elle s’efface, qu’elle s’oublie, en quelque sorte, pour eux.





P. Laranco.







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