mercredi 19 février 2014

Un poème de François TEYSSANDIER (France).

Au fond du jardin désert
Un puits s'ouvre à la lumière

Dans l'enclos que le temps
Referme sur tes premiers pas

Dès que l'aube en liesse célèbre
Les herbes hautes et les oiseaux apeurés

Tu détournes d'un geste l'ombre de ton visage
Pour qu'il s'offre à la brûlure du vent

Et pour que le froid devienne clarté
Rougeoyante des rêves sur le front des dormeurs


François TEYSSANDIER

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