Pendant que se
façonne le prosème, tu rêves. Il se façonne pour que tu rêves, pour que son
dire prenne soin de ta soif : peu de pires dangers que les mirages dont on
ressort lèvres et gorge asséchées.
Ces vocables ? Puissent-ils résonner en convoyant ton souffle, s'abreuver d'ombre à ton sourire vertical et nous conjuguer un temps du joug au jouir en parade à la vieille parque ainsi que sauge des jardins autrefois.
Longue, longue claustration, un à un chacun des mots tremble comme feuille de peuplier au plus infime vent et l'écorce le cuirasse, qui cloisonne.
Dussé-je patienter jusqu'au néant de l'astre ultime, courbé sur tes seins sur ta nuit où tu ne t'abolis pas, j'élaborerai un idiome au plus près de ton respir. Il se tramera comme linge de métis bien rangé dans les bonnetières, et je le disposerai douces conques sur tes courbes douces accordées au tempo de ton sang.
Tout au long de ton désir, le prosème y prendra garde.
Ces vocables ? Puissent-ils résonner en convoyant ton souffle, s'abreuver d'ombre à ton sourire vertical et nous conjuguer un temps du joug au jouir en parade à la vieille parque ainsi que sauge des jardins autrefois.
Longue, longue claustration, un à un chacun des mots tremble comme feuille de peuplier au plus infime vent et l'écorce le cuirasse, qui cloisonne.
Dussé-je patienter jusqu'au néant de l'astre ultime, courbé sur tes seins sur ta nuit où tu ne t'abolis pas, j'élaborerai un idiome au plus près de ton respir. Il se tramera comme linge de métis bien rangé dans les bonnetières, et je le disposerai douces conques sur tes courbes douces accordées au tempo de ton sang.
Tout au long de ton désir, le prosème y prendra garde.
François LAUR.
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