Des mots à hauteur d'homme pour dire à l'humanité cet au-delà de
l'humanité qui lui est indispensable. Cela se confond à la beauté, au divin ou
à la mort.
Du divin, je ne possède pas la grammaire; de la mort j'ignore jusqu'aux
règles de la ponctuation. Il ne me reste donc que la beauté en guise d'au-delà.
A défaut d'être au cœur de mes mots, de mes vers, de ces fragments
disparates qui méconnaissent l'ordre, la cohérence et l'intelligibilité des
âmes bien faites, la beauté est au coeur d'une pensée, la mienne.
J'écris et, sans doute, je la dessers.
Il me reste la consolation que mes mots sauront, par contraste, esquisser
son caractère indicible et sa silhouette qui ondule et suscite l'ivresse des
sens et de l'esprit pour nous dire cet au-delà qui, lui, échappe à l'éternité
et au néant car fragile et éphémère.
Gillian GENEVIÈVE
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