AU NOM DE QUOI
On a déjà fait
tant de mal
Au nom des races, des dieux
Des richesses, des cultures.
Faut-il que chaque idéal
Engendre des sépultures
Ouvertes sous tous les cieux ?
Au nom des races, des dieux
Des richesses, des cultures.
Faut-il que chaque idéal
Engendre des sépultures
Ouvertes sous tous les cieux ?
Homme ! Ton
omniscience
Te rend pervers et sot.
Prendras-tu conscience
Que tu vas, funeste maso,
A ta perte désastreuse
Au nom d’une vanité odieuse ?
Te rend pervers et sot.
Prendras-tu conscience
Que tu vas, funeste maso,
A ta perte désastreuse
Au nom d’une vanité odieuse ?
Est-il si
important d’imposer
Une forme de pensée
Que tu imagines la seule
L’unique vérité méritant
Le prix de guerres veules
Et d’informes pénitents.
Une forme de pensée
Que tu imagines la seule
L’unique vérité méritant
Le prix de guerres veules
Et d’informes pénitents.
Homme ! Je rirais
de ces infamies
De tous les préjugés radicaux,
De toute cette mégalomanie
S’ils n’étaient glaciaux
Et en désharmonie totale
Avec mon espoir de paix mondiale.
De tous les préjugés radicaux,
De toute cette mégalomanie
S’ils n’étaient glaciaux
Et en désharmonie totale
Avec mon espoir de paix mondiale.
Je pourrais
ignorer ces haines,
Murmurer : « Ça ne me concerne pas »
Marcher sur des nappes de miel,
Lever les yeux au ciel,
Me taire,
Étouffer ma colère…
Mais dites-moi humains
Qui hurlez aux loups,
Etes-vous tellement inhumains
Que les combats à mort vous sont doux ?
Murmurer : « Ça ne me concerne pas »
Marcher sur des nappes de miel,
Lever les yeux au ciel,
Me taire,
Étouffer ma colère…
Mais dites-moi humains
Qui hurlez aux loups,
Etes-vous tellement inhumains
Que les combats à mort vous sont doux ?
Martine PICHOIR
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire