mercredi 13 août 2014

Un poème de Umar TIMOL (Île Maurice).

dans les incendies
de la lumière
les braises jamais assagies
de l’illusoire –
cela ne l’empêchera
pas de réclamer son dû
de maculer sa peau
avec ces braises
de les enfouir
 
dans les tranchées
de son corps
afin qu’elles embrasent
son sang
et qu’elles transmuent
ce sang
en des versets
qui énoncent Son nom
puis versets
devenus braises
celles de l’illusoire
toujours réincarnées
dans son corps
car il n’est que cette foi -
la foi en l’illusoire -
qui puisse
crucifier son agonie




Umar TIMOL.

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