(...)
ma
tête est habitée par de folles fourmis jaunes
de vieux arbres très hauts
des gens debout qui semblent vidés de leurs tripes
sur des chemins larges et embouteillés
des étrangers qui me transcendent
me donnent encore plus une face d’étranger
partout où je passe
de vieux arbres très hauts
des gens debout qui semblent vidés de leurs tripes
sur des chemins larges et embouteillés
des étrangers qui me transcendent
me donnent encore plus une face d’étranger
partout où je passe
(…)
je
suis l’étrange poète étranger
qui fait tout étrangement
et qui est toujours victime étrangement
mais je continue ma route tortueuse
où mes pieds glissent à maintes fois sur les ordures du quotidien
qui fait tout étrangement
et qui est toujours victime étrangement
mais je continue ma route tortueuse
où mes pieds glissent à maintes fois sur les ordures du quotidien
(…)
j’ai
envie parfois de me contredire
autour de tant de choses
ne veux plus parler à mes semblables
car ma place est ici
dans l’enfer quotidien
autour de tant de choses
ne veux plus parler à mes semblables
car ma place est ici
dans l’enfer quotidien
où je côtoie anges et démons
muscles tendus à leurs pieds
et ça me permet de bien flirter avec leurs ombres
qui ne me parlent qu’avec des plis rougeâtres
de grosses mailles à la place des yeux
muscles tendus à leurs pieds
et ça me permet de bien flirter avec leurs ombres
qui ne me parlent qu’avec des plis rougeâtres
de grosses mailles à la place des yeux
je
suis l’étrange poète étranger
qui traîne comme bon lui semble
sans la moindre nécessité des vanités de ce monde
qui traîne comme bon lui semble
sans la moindre nécessité des vanités de ce monde
(…)
Claude Sterlin ROZEMA,
in Dans l'étrange enfer de l'être
2015
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