Dehors, il n’y a que
la lumière qui prend
l’aspect de
contreforts, d’ondulations charnues,
d’éminences en pentes
douces attroupées
encerclant l’étendue
et puis
s’y propageant.
***
Je n’ai pas besoin de
sortir
pour le savoir,
pour que cela devienne
à mes yeux évident
donc, je demeurerai
entre mes quatre murs
à baigner
dans la sérénité de l’air
vert
aux nuances
pénombreuses de fond d’étang,
de diabolo-menthe –
même s’il est tout sec.
***
Dehors n’est place que
pour les dunes de blond
qui ont accumulé leurs
photons granuleux
en tas de plus en plus
déterminés, compacts
et aveuglants – les certitudes
me rassurent
Patricia Laranco.
Paris,
mai 2015.
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