(...)
combien de fois
des doigts en flèches
sans un livre de chair
le long de l'horizon bancal
regard ronflant
ont dérobé les souliers glauques
de la mer barricadée
et la robe phosphorescente de la lune empaillée
et nous hurlons
TOUT EST ENCORE BON SIGNE
des doigts en flèches
sans un livre de chair
le long de l'horizon bancal
regard ronflant
ont dérobé les souliers glauques
de la mer barricadée
et la robe phosphorescente de la lune empaillée
et nous hurlons
TOUT EST ENCORE BON SIGNE
(...)
combien de fois
en face de nous
les murs passent pour des miroirs
et nous nous disons avec fierté
TOUT EST ENCORE CALME
en face de nous
les murs passent pour des miroirs
et nous nous disons avec fierté
TOUT EST ENCORE CALME
(...)
Claude
Sterlin ROZEMA
mai
2015
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