Bonjour,
Il y a un an, un immense bateau-usine (que vous pouvez voir sur la photo figurant au bas se cet article) arrivait au port du Havre. Aujourd’hui, je vous écris car je comparais devant le tribunal avec six activistes de Greenpeace pour avoir dénoncé et perturbé son arrivée.
Ce « bateau-usine », c’est ce qu’on appelle un terminal méthanier flottant. Son objectif ? Importer toujours plus de gaz, avec la bénédiction du gouvernement. 379 jours plus tard, nous le maintenons : cette infrastructure gazière est toxique et inutile et elle doit être désinstallée. |
Malgré ses promesses sur la sortie des énergies fossiles, Emmanuel Macron continue au contraire à renforcer notre dépendance. C’est pour cette raison que nous sommes passé·es à l’action l’année dernière : pour dénoncer cette politique énergétique absurde, qui va à contre-sens de l’urgence climatique et sociale, et dont ce nouveau terminal méthanier est un funeste exemple.
Les lobbies des énergies fossiles cherchent à tout prix à vendre le gaz comme étant l’énergie de la transition. Rappel pour notre Président qui les écoute aveuglément : c’est totalement faux. Le gaz est une énergie toxique qui aggrave la crise climatique, au même titre que le pétrole et le charbon.
Pire encore, le gaz importé grâce à ce terminal méthanier est en grande partie du gaz de schiste, en provenance des États-Unis. En France, cette technique d’extraction est interdite depuis plus de dix ans du fait de ses impacts désastreux sur la santé et sur l’environnement. C’est de la pure hypocrisie. |
Suite à cette action, les prévenu·es (dont je fais partie) encourent entre six mois et deux ans d’emprisonnement et jusqu’à 30 000 euros d’amende.
Quoi qu’il arrive, nous ne nous laisserons pas décourager et nous continuerons à lutter contre ces projets polluants et dangereux. C’est grâce à votre soutien que nous pouvons continuer à le faire, alors merci
Hélène, Porte-parole pour les campagnes Climat et Énergies fossiles de Greenpeace France.
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