La pierre est la première,
puis moi,
et le vent mêlé à quelques fêtes, chantons les arbres debout.
Écoutez le murmure des branches,
elles ont des mots bleus et si vous ouvrez les fenêtres très tôt, vous verrez ce vieillard heureux,
Écoutez encore les feuilles mielleuses, elles tanguent, chavirent comme une ancre jetée à la mer.
Dans cette allée, le matin s’étire lentement comme le chat
et les ombres ont la forme des feuilles.
Le matin, les ombres, les hommes caressent la terre chaude.
La solitude tombe comme la feuille, elle roule de tous les côtés, puis légère sur ta chevelure, on dirait une épingle pour fêter dimanche
dehors.
Zohra MRIMI.
11/10/2024.
(Illustration photographique : Patricia Laranco.)
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