jeudi 23 mai 2013

Un petit peu de "philosophie"...


Dans la mesure où elle suscite chez l’homme des sensations et des pulsions physiques, physiologiques liées à l’excitation sexuelle, la femme se voit associée par lui à ce qu’il y a, en lui, de moins « civilisé », de moins contrôlable.
De là résulte, peut-être, cette exclusion de la gent féminine de tout ce qui a trait à la culture avec un grand « c », à la « civilisation » (politique, art, science, technologie, pensée).



Avec la peur, la frustration est mère de l’agressivité. Faut-il s’étonner, donc, que notre société mondialisée, capitaliste qui, aux fins de pousser les gens à une consommation effrénée dans tous les domaines, s’arrange pour aiguillonner sans cesse les désirs anciens et pour, au surplus, en créer de nouveaux, complètement artificiels, entretienne un climat d’agressivité endémique ?
Tous, nous vivons dans la compétitivité et dans l’insatisfaction chroniques.



Toute attente rend automatiquement l’esprit esclave de sa propre attente, et à la merci d’une déception (qui sera, toujours, proportionnelle à l’attente).
Pour échapper à l’esclavage mental, renoncer à toute attente – voire à toute espérance – est recommandé.



Dans l’idéal, tout ce qui vient doit vous survoler comme une brise effleure des eaux lisses sans jamais pouvoir les riduler, les plisser.



Si l’on ne comprend pas les choses, on ne peut pas agir sur elles.



L’intelligence humaine, par certains côtés, ressemble à la Vie ; elle en a le dynamisme, l’inventivité, l’instinct d’expansion irrépressible.



Il est probable qu’à la base, le développement du cerveau humain et son corollaire, la progressive apparition de l’intelligence, ne furent rien d’autre qu’un formidable outil de survie et que, par conséquent, c’est à ce titre qu’ils furent favorisés par la sélection naturelle.
Mais, au départ, il est probable aussi qu’ils devaient, pour donner leur pleine mesure, se trouver attachés à des espèces animales assez mal dotées sur le plan des « avantages naturels » (adaptation au milieu, force physique, taille, armes corporelles permettant tout naturellement de se défendre et/ou d’impressionner).
Qu’est ce qui a « exacerbé » à ce point l’intelligence, chez les grands primates ? On peut, à bon droit, penser que ce sont la morphologie, la vie en groupes et le statut de « ni carnivores, ni herbivores » (soit la non spécialisation alimentaire).



Aux dires de Stephen Hawking, « la philosophie est morte ». Et, de fait, il semble bien que ce soit maintenant la science qui pose les « grandes questions » qui préoccupent l’humanité depuis toujours (les origines du monde, le pourquoi et le comment de la Vie, la nature et le destin de notre Univers, le vivant, l’intelligence et la conscience…) et qui tente d’y apporter réponses.



Dans un monde de violence, les hommes sont supérieurs aux femmes. Mais un monde de violence, est-ce l’idéal d’une civilisation digne de ce nom ?



Non, à l’intérieur des familles, un père froid et distant, à l’autorité écrasante, ne saurait être bénéfique à sa progéniture !
On sait très bien – et ce depuis suffisamment de temps déjà – que la violence, dans nos sociétés, est le plus souvent le fait de MALES qui ont eu à subir, dans les années de leur enfance, des pères tyranniques, violents qui rabaissaient, battaient leur femme, ou alors des pères absents, totalement irresponsables et/ou immatures. Le pouvoir patriarcal a fait au moins autant de dégâts que le pouvoir « matriarcal » ! Mais de cela, curieusement, l’on n’aime pas beaucoup parler.
Certes, les garçons ont besoin d’un père, mais pas de n’importe quel père. Sont-ce vraiment les familles monoparentales et « matriarcales » qui créent les psychopathes et les petits caïds de gangs ?
La violence engendre la violence, et elle nait quasiment toujours de l’abus qu’exerce l’adulte (et, en général, l’adulte le plus fort, le plus investi de pouvoir) sur la personne de l’enfant : abandon (le cas des orphelins), maltraitance, négligence, viols, autorité excessive, séquestration, infantilisation par la surprotection, spectacle de la violence conjugale, et autres conséquences du caractère dysfonctionnel d’une famille.



Il est très dommage que les espèces qui correspondaient à des stades intermédiaires entre le Chimpanzé et l’Homme actuel aient disparu.



Il n’est pas du tout sûr que les événements qui, en ce moment-même, nous importent, marquent nos esprits seront forcément ceux qui, dans le futur, marqueront durablement la mémoire collective. Car l’émotion du moment peut vite se perdre, se dissoudre dans le vaste et impétueux mouvement des générations qui, sans interruption, se renouvellent et se remplacent, et n’ont souvent rien de plus pressé que d’oublier allègrement leurs devancières.



Nous mourons toujours de façon double : par notre anéantissement physique et par l’oubli de nous que le temps installe.




P.Laranco.

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