samedi 6 février 2016

Patricia LARANCO nous parle de L’INCOMPLÉTUDE DU POÈME.


Bien sûr, que chaque poème
m’insatisfait,
que je le remettrais en chantier
en un autre ;
que je retenterais d’obtenir
le summum
telle une lame fracassée sur les récifs.




Bien sûr qu’à corps perdu tête comme un bélier
Je réitérerais ce foutu corps à corps
à la recherche de l’étincelle sacrée,
du flamboiement qui clôt
tout cercle
sur lui-même.




Mais quelle folie et surtout quelle illusion
car tout poème est un boitillement de mots,
d’images et de métaphores toujours tronquées
qu’inlassablement l’incomplétude
fourvoie.













Patricia Laranco.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire