lundi 21 mars 2016

Martine PICHOIR (France) fête le PRINTEMPS...


Et soudain, synonyme d’éveil
La brise se mutine en treille
Prodigue, porteuse de caresses
Que l’astre enjoué s’empresse,
Saisi d’une joie délirante,
De rendre plus ardentes.



Aux villes, la monotonie des parcs
S’empanache de pensées blanches
Tandis qu’au ciel les branches
S’enlacent, lacis inégal d’arcs,
Arcanes ombrés des larges allées
Où lézardent de fringantes azalées.



Aux sentiers, le chant des rossignols
Éclaire de sonnailles les ronciers
Les prairies aiment être fleurdelisées,
Et dansent les abeilles une farandole
A la radieuse scabieuse,
Qui offre à l’apollon sa corolle gracieuse.



Il est plus altier un imposant balcon
D’où les cimes solennelles
Veillent la fragile soldanelle
Et se moquent des torrents mugissants
Que siffle la marmotte 
Et explore l’avide faucon.



Conquérant désarmé, le randonneur
Reçoit en plein cœur
Mille richesses reconnues,
Et fraternise avec ces mines d’amour nu.







Martine PICHOIR


Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire