"En d’autres mots, on n’utilise pas l’isolement cellulaire pour des enfants qui ont déjà accompli leur peine, mais plutôt avant qu’un enfant soit jugé. Les conditions de l’isolement comportent « une aération insuffisante, éclairage jaune 24 H sur 24, absence de fenêtres, couchage et installations sanitaires insalubres et éléments architecturaux hostiles tels que des saillies sur les murs », d’après DCIP. Tout au long de l’interrogatoire, les autorités israéliennes refusent aux enfants tout contact humain significatif avec quiconque d’autre que leurs interrogateurs et ravisseurs. Les interrogateurs soumettent les enfants à toutes sortes de méthodes physiquement et émotionnellement abusives, dont des intimidations et des menaces sur les enfants, les obligeant à rester dans des positions éprouvantes. Dans 100 % des cas étudiés par DCIP, aucun parent ni avocat n’était présent auprès de l’enfant pendant son interrogatoire, a découvert DCIP. La grande majorité a également été exposée à des informateurs, des collaborateurs palestiniens qui essaient de sympathiser avec d’autres prisonniers pour gagner leur confiance, obtenir et enregistrer des aveux et faire leur rapport aux autorités carcérales." Lire la suite de cet article de la journaliste Tamara Nassar en date du 16 décembre dernier sur le site de l'Agence. A lire aussi sur le site de l'Agence, cette article de la journaliste Maureen Clare Murphy en date du 23 décembre dernier : Le retard dans l’enquête de la CPI prive les Palestiniens de justice Sur le site de l'Agence également, cette analyse récente de la militante anti-colonialiste israélienne Sahar Vardi : Pétrole, fusils et gaz : comment l’argent des pays du Golfe alimentera l’industrie de l’armement d’Israël |
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