ce matin
regarde-moi un soleil poitrinaire
infiniment anthropophage
qui tâtonne ma tête
de ses griffes longilignes
regarde-moi un soleil poitrinaire
infiniment anthropophage
qui tâtonne ma tête
de ses griffes longilignes
ce matin
regarde-moi un ciel fiévreux
empoisonné par tant d'explosions atomiques
qui virevolte et tremble
regarde-moi un ciel fiévreux
empoisonné par tant d'explosions atomiques
qui virevolte et tremble
ce matin
regarde-moi dans un espace tout-monde
voulant ouvrir ma panse de carton
cachant mon squelette métallique
pour exposer l'humanoïde fibreux
d'un néant à venir
regarde-moi dans un espace tout-monde
voulant ouvrir ma panse de carton
cachant mon squelette métallique
pour exposer l'humanoïde fibreux
d'un néant à venir
Claude
Sterlin ROZEMA
avril
2015
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