(...)
j'ai égrené un chapelet
à chacun de tes prénoms pendus
en affiche froissée
au mur de cette chambre séculaire
à chacun de tes prénoms pendus
en affiche froissée
au mur de cette chambre séculaire
(...)
je t'ai vu flotter
éthéré
sifflotant et chantant
dans cette nuit
froide et bleue
au coin d'un lit
remplaçant les lambeaux
de ton ombre-martyr
éthéré
sifflotant et chantant
dans cette nuit
froide et bleue
au coin d'un lit
remplaçant les lambeaux
de ton ombre-martyr
ô vieux squelette ingrat
en cette nuit de triste décembre
et la vieille pendule
reste immobile
dans l'ombre de quatre murs ternes
en cette nuit de triste décembre
et la vieille pendule
reste immobile
dans l'ombre de quatre murs ternes
(...)
et ces heures d'hiver
égrènent encore quelques douleurs
au lieu de ce chapelet noir
offert par le démon de minuit
sans banales causeries
égrènent encore quelques douleurs
au lieu de ce chapelet noir
offert par le démon de minuit
sans banales causeries
(...)
ô vieille chambre-sentinelle
qui a couvé nos songeries d'enfance
décorée de reliques dans des draps de soie
qui a couvé nos songeries d'enfance
décorée de reliques dans des draps de soie
(...)
...
Claude Sterlin ROZEMA
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