je n’entends que
les éclats de rire.
Le brouhaha du ruisseau dévalant
la montagne.
Un éclair
furtif de lune,
Égaré dans
l’allégresse des hautes branches.
Laisse
parfois le vent chanter
Pour
entrevoir le bleu du ciel à travers les nuages.
En
attendant,
Je dissimule
mes traces indélébiles
Dans les
vastes champs de coquelicots.
Ma porte de
service reste ouverte
À tous les
sons de cloches
Et je ne
chasse
que les
pauvres papillons de nuit
Tourbillonnant
dans mes rêves.
Richard
TAILLEFER
Illustration : dessin naïf de Patricia Laranco (crayons-feutre, crayon de papier et bic rouge).
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