lundi 6 février 2017

Claude Sterlin ROZEMA (Haïti).

il est là farouche 
son visage mangé par un demi-masque 
et un bonnet de renard 
qui le lie comme un wagon avec une ficelle
pour installer le hasard parmi cette sarabande de comédiens 
qui n'osent le voir à chaque changement de scène



didascalies de la vie sombre des cheptels vivants 
lamentos sur la propre fin d'un cancre 
trouvé épars au milieu des égouts d'inutilité publique 
des rires atroces et l'horreur deviennent des jumeaux siamois 
souillon d'une ville 
qui chante soudain le chant des déportés 
dans des hautes et basses chambres à gaz 
passées comme des parlements tabous



















Claude Sterlin ROZEMA


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