vendredi 10 février 2017

Un poème de Alain MINOD.

LE POEME FAIT DEBORDER LE REGARD DU TRISTE CHRONOS !




Le poème industrieux détraque le temps
Et – tout en aimant le vain lieu de son tic-tac -
Des adieux calmés – son train doux ne débarque
Tant il a tramé – étreint en son milieu : l'instant


Mille et mille secousses le portent : hasard
En la part : su habile où il pousse les portes
Pour l'art sans la rescousse de tous les busards
Qui perdent leur gare en la source qu'il transporte !


On l'aime neuf, vieux comme un vin que l'on déguste
Il est « stuff » où le mieux sème en divers atours...
Qu'il reflue sérieux même en vain : on n'y débusque :
Aubaine si du ravin d'yeux il n'est vert Jour !


















Alain MINOD.





















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