combien d’heures
à t’attendre ?
combien de journées
à t’écouter ?
combien de nuits
à te soutenir ?
combien de mois
à te pleurer ?
combien d’années
à t’aimer ?
combien
d’enfants ?
combien
de maris ?
combien
de poids ?
combien
d’énergie ?
combien
d’excuses ?
combien
de peines ?
combien
d’errances ?
combien
je comprends
combien
je sais
combien
je suis là
combien ?
Tout ce temps.
Tout ce temps
à t’aimer
sans condition
ni déception
ni colère
ni perdition
les pleurs
sanglots déchirant
mon cœur
déjà
tellement
en lambeaux
la si profonde
douleur
de savoir
de comprendre
de devoir
accepter
que pour toi
je pèse
finalement
tellement
peu.
Lydie CONDAPANAÏKEN.
23/09/2021.
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