Se glisser dans l’instant comme dans un fourreau,
un habit près du corps
par le silence
et l’œil !
Se frayer un chemin
sous la peau de la feuille
et s’insérer dedans ses réseaux veineux noirs,
ses transparences ailées
que creuse le soleil
et que brandit le vent
qui en font
des vitraux.
Ne plus rien percevoir
hors ce caillot de temps
qui réunit les fleurs,
les mousses en tapis,
les écorces ridées,
l’esprit, trop-plein absent
en un seul confluent
qui se tait et
qui bruisse !
Patricia Laranco.
21/08/2022.
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