Le vent, devenu un berger
pousse, au sol, ses troupeaux tout secs
de feuilles mortes racornies
mais somptueusement parées ;
il leur extirpe
un soupir creux
et prolongé
d’agonisant,
de gisant
qu’on a bousculé
peut-être offusqué de savoir
ses robes aux teintes sans prix
traînées à même le ciment
et roulées dedans
la poussière.
Patricia Laranco.
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