Avec ta
carcasse désemboutie
Tu
roulerais loin
Le long
des méridiens
Un corps
ainsi projeté
Chaufferait
à blanc
Le fil
rouge
Du temps
Et ...
Lâcherait
son souffle
Dans le
plus brûlant
Des azurs
Ce serait
ton corps –
Qui
tiendrait de
Giacometti
L’immortelle
silhouette
Fondue
avec
Les
aciers de
César –
Là exposé
aux grands
Carambolages
De
l’instant
Et ton
cœur
Que
l’argile pétrirait –
Se
modèlerait fortement
Dans les
plus belles
Attractions
Et
Leurs
pulsations orgasmiques :
Toute une
histoire tremblante
Passant
dans tes mains
Qui
trouveraient
Son
langage
La grande
terre peut tourner
Entièrement
sur son axe
Tu
laisserais encore
Vriller
la toupie
Du temps
Là campé
vers le ciel
S’inaugurerait
Ton long
Désir
Avec ses
moments déchaînés
D’amour –
comme
Un
toujours :
Recommencé
Alain MINOD
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