lundi 7 janvier 2019

Le poète belge CEEJAY nous dépeint L’ERRANT.
















Le chien sans domicile
Aboie dès la lune cachée
Sa voix nous fait un chant
Tel le muezzin entendu au lointain.


Seul sur la route il avance prudemment
Son échine est sèche
Hérissée de poils pointus
Agglutinés de pluie.


La tête basse
Tendue en avant le précède
Il ne regarde pas
Il hume.


S’en va vers l’horizon
Comme Khayyâm
Ivre
Errait, chantant de vin.




















CEEJAY.












©










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