jeudi 31 janvier 2019

Une prose aux accents philosophiques du grand poète français Richard TAILLEFER.



À chaque preuve sa difficulté. À chaque épreuve sa réponse. J’étais juge et victime et tenais la balance. J’entends crier de toute part aux loups-garous, aux revenants, à un dieu sans visage. Il y a tant de sommes infinies, de combinaisons possibles. Chacun s’en arrange comme il peut. Un insecte n’est-il pas autant éclairé que l’œil d’un jeune ajusteur sur son établi. Faut-il entrevoir que tout être pense s’il se trouve que mon perroquet a réponse à toutes mes questions ? La vision du monde est-elle plus incommode que l’éternité d’un esprit avisé ? Nul être n’est suprême, ni plus ni moins qu’un papillon se posant sur la paume de ma main. Suite prodigieuse de générations éphémères. Le temps, la matière, l’espace, multitude de chaos depuis ce point unique où tout a commencé et tout finira.


Je ne suis qu’un fou
Qui poursuit son rêve aux quatre vents
Par-delà mes maux, mes peines et ma douleur.



















Richard TAILLEFER.





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