Entre la chaise et
le buffet
l’espace est une
fine poudre :
affaissement de la
clarté,
simples paillettes
de lueur
qui traversent
un précipice.
Son talc est
posé sur mes doigts
juste au bout,
juste
sur la pulpe ;
au creux des boucles
des sillons
mais
je ne peux l’y
retenir.
Entre la chaise et
le buffet
l’espace est
éparpillement,
voyage aux pépites
sans lest,
essaim de glaciaire
pollen
et je perçois
son tintement
que le matin a
aiguisé.
Entre la chaise et
le buffet
Le vide de l’espace
est là,
jeté pont de singes
incertain,
courbé vers le bas
gouffre clair
abritant presque à
mon insu
la dérive, l’étirement,
l’élasticité
de la fuite.
Patricia Laranco .
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