J’ai
ri parfois de désespoir, de tous ces lendemains qui conduisent à une impasse.
Ici, tout le monde ressemble à tout le monde. Vie de faussaire, de plagiat et
de déceptions infinies. Il y a toutes ces nuits profondes où nous ne sommes
plus que des ombres au milieu des fracas.
Demain,
il faudra, sans préavis, vendre notre âme pour quelques restes d’humanité.
Nous n’avons pas le droit
De briser la parole qui nous éveille.
De briser la parole qui nous éveille.
Richard
TAILLEFER.
In On ne
s'égare pas dans le sommeil des autres, Z4 éditions, 2018.
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