LE
VENT DE BORD DE MER.
Comme des
grelots dans la nuit,
quand rentrent les bergers,
le vent, sur mon portail de métal,
est un bruyant cymbalier.
quand rentrent les bergers,
le vent, sur mon portail de métal,
est un bruyant cymbalier.
Il souffle
dans les arbres
en poussant de lugubres thrènes
Et la haie vive, comme affligée,
se balance pleurant.
en poussant de lugubres thrènes
Et la haie vive, comme affligée,
se balance pleurant.
Dans mes
nuits d'insomnie,
j'entends, haut, se plaindre,
les filaos chétifs
et mes trois cocotiers insoumis.
j'entends, haut, se plaindre,
les filaos chétifs
et mes trois cocotiers insoumis.
Alassane NDIAYE
In Les poèmes de la nuit.
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