Le matin est
ce dénuement
solitude vibrionnante
qui interroge l'avenir
le matin est
banquise à quai,
plate-forme, îlot où le vide
est accroché
à la lumière;
il dresse
sa langue de feu,
sa proue
qui veut éperonner
à l'avant-poste du soleil
le long déchirement des teintes.
Il intercepte
l'instant vain,
la fêlure
et le grand recul
quand tout se tait, devenu seuil,
évaporation
dans l'orée
ce dénuement
solitude vibrionnante
qui interroge l'avenir
le matin est
banquise à quai,
plate-forme, îlot où le vide
est accroché
à la lumière;
il dresse
sa langue de feu,
sa proue
qui veut éperonner
à l'avant-poste du soleil
le long déchirement des teintes.
Il intercepte
l'instant vain,
la fêlure
et le grand recul
quand tout se tait, devenu seuil,
évaporation
dans l'orée
Patricia Laranco
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