Ouvrir, soudain, la fenêtre sur le printemps,
sur quelques friselis de nuages légers
seuls désormais à rider le bleu du ciel
doucement poussés entre les rails de la brise;
aviser, juste sous le balcon, le jardin
hérissé ça et là de buissons claironnants
de jonquilles à hautes hampes et de crocus
qui se sont installés
avec autorité !
Contempler la lumière, immobile tranchant,
couperet qui barre le poitrail blanc des murs
et éblouit, tel un large sourire clair;
et surveiller la dégringolade des toits
où se répondent cris corvidés, miaulements,
où mon ami le chat de gouttières gris
s'en vient, assis sur le zinc chaud,
m'interpeller !
sur quelques friselis de nuages légers
seuls désormais à rider le bleu du ciel
doucement poussés entre les rails de la brise;
aviser, juste sous le balcon, le jardin
hérissé ça et là de buissons claironnants
de jonquilles à hautes hampes et de crocus
qui se sont installés
avec autorité !
Contempler la lumière, immobile tranchant,
couperet qui barre le poitrail blanc des murs
et éblouit, tel un large sourire clair;
et surveiller la dégringolade des toits
où se répondent cris corvidés, miaulements,
où mon ami le chat de gouttières gris
s'en vient, assis sur le zinc chaud,
m'interpeller !
(Ecrit à Paris, le 14 avril 2013)
Photographie et texte : Patricia Laranco
(Tous droits réservés).
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire