Va-t-en passer l’amour au vent
Quand la jeunesse hurle à l’azur –
Tant de promesses qui roulent
Au lointain –
Le pis-aller des errances
Sans boussole
Avec
La rose des vents en écumoire
Sur les toits des villes
Conquis par
Le soleil
Amoureusement fixé
Mais juste ces pas de deux
Qui plongent dans
L’horloge
En désarçonnant le temps galopant -
Jalonnent des concerts
Qui attendent
Que se réveille
La misère
Tombe à la trappe des soucis
Tout ce qui ne tient pas l’allure –
Tiens-toi tranquille
Âme de poète
Et attrape ce qui – toujours – dure –
Passant le pont entre
L’ascète et
L’esthète
C’est le flot des insoumis
Qui inonde les
Guerres
Et noie
Les armes –
Ils brassent les baisers
Qui épousent toutes
Les directions
Voilà le temps des fleurs rieuses
Elles court-circuitent
Les renommées
Infernales
Et poussent les ailes
Des papillons
A butiner
Jusque
Dans leurs ombres
Vous ramassez les pépites de baisers
Et vous vous apprêtez
A cueillir
De l’innocence étrangère
Qui gravite dans
Le désert
Où
S’enfoncent les solitudes
De tout pays jusqu’au notre
Montent les paroles
D’une furia
C’est celle d’une jeunesse
Qui fut silencieuse
Et tombe à pic
Des cœurs
Meurtris
Sur le jeu d’ombres et de lumière
Où ne se flétrit plus
L’instant
S’y inscrit l’attente sur les chemins
Sans fortune – mais
Rivés au hasard
Empathique
Pour
Les fondés de pouvoir
Là – dans le chuintement des choses
Sur les tropismes inégaux
De la vraie vie pour
L’égalité
Alain MINOD
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