Suite :
quand moi-même j'avance
marche et me livre à chœur la joie
au rythme des couleurs lilas du temps qui m'appartient
j'ai dans mes mains cet infini l'or et le bleu des peintres
au son du
concerto et de mon angélus j'avance même si gisent à terre
avec ma mémoire le lit des jours passés et les draps du bonheur
j'en veux pour mon argent et marche forte de mon futur
je me
réveille enfin le cœur dans la peau
il y a là devant moi ceux qui touchent le fond c'est à eux que je parle
au présent de mes mots le long des rues heureuses
France BURGHELLE-REY
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire