A force de creuser la
nuit, on espère parvenir à son sens, on espère qu’elle se dévoilera, comme une
évidence parfaite. Mais la nuit est une inconnue, elle nous accorde les grâces
de sa beauté, le savoir qu’il est une fin à la solitude et parfois ce linceul
qui apaise la souffrance. Cela ne nous empêchera pas de la creuser, encore et
encore, nous creuserons la nuit avec nos mains engoncées de sang, nous le
creuserons avec ces pierres que nos corps vomissent, nous la creuserons avec la
férocité de nos étreintes, nous ne ferons que ça, dans l’espoir de parvenir à
son sens.
Mais il n’est de sens à la nuit. Sauf quand ses échos peuplent son autre versant, notre mort.
Mais il n’est de sens à la nuit. Sauf quand ses échos peuplent son autre versant, notre mort.
Umar TIMOL
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