le temps persiste à nous absorber
et rouiller notre âme telle une clé à fleur de rosée négligée dans la serrure
nous voici masses de pertes en costumes nickelés dignes des plus grandes valeurs de la caracole étoilée
recroquevillés sur nous-mêmes pour contaminer les uns les autres de renoncements et de mésaventures
en toisant le bout du chemin profilant des traces croisées qui remontent les entrailles émiettées
nous voici masses de pertes en costumes nickelés dignes des plus grandes valeurs de la caracole étoilée
recroquevillés sur nous-mêmes pour contaminer les uns les autres de renoncements et de mésaventures
en toisant le bout du chemin profilant des traces croisées qui remontent les entrailles émiettées
le bas-fond à observer et à vivre
pour parvenir à la crête dure devenant noyau de cendres vives
sommes-nous condamnés à rejeter contre nous-mêmes la capacité de scruter le bon côté des choses
nous nous croyons exister en descendant en grand écart dans le sable qui recouvre toutes moindres perspectives
tout l'espoir de la jungle urbaine reste sur un prototype de visage trafiquant des regards d'êtres froissés ronronnant leur psychose
sommes-nous condamnés à rejeter contre nous-mêmes la capacité de scruter le bon côté des choses
nous nous croyons exister en descendant en grand écart dans le sable qui recouvre toutes moindres perspectives
tout l'espoir de la jungle urbaine reste sur un prototype de visage trafiquant des regards d'êtres froissés ronronnant leur psychose
(...)
Claude Sterlin ROZEMA
juillet 2016
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