nous grandissons avec le chaos
enthousiaste que portent le long tiret
et le point d'exclamation mélancolique se fixant entre l'âme et le corps
autour de nous la lune se mire sur la joue de la rose au chant d'un hibou étrange qui parait
si fatigué à écouter sur la rive basse le tonnerre dans un ciel loin tournant encore
comme les roues immenses d'une charrette servant d'abri perpétuel aux ombres
où vont ces silhouettes comme des drapeaux oscillant dans la forêt aux écorces marquées à la craie
offrant leur nudité séculaire jusqu'à la belle et courte errance crépusculaire des jours sombres
ce que nous percevons au-dessus de la lisière interdite n'est qu'un paysage de cœurs sautillant en ricochets
et le point d'exclamation mélancolique se fixant entre l'âme et le corps
autour de nous la lune se mire sur la joue de la rose au chant d'un hibou étrange qui parait
si fatigué à écouter sur la rive basse le tonnerre dans un ciel loin tournant encore
comme les roues immenses d'une charrette servant d'abri perpétuel aux ombres
où vont ces silhouettes comme des drapeaux oscillant dans la forêt aux écorces marquées à la craie
offrant leur nudité séculaire jusqu'à la belle et courte errance crépusculaire des jours sombres
ce que nous percevons au-dessus de la lisière interdite n'est qu'un paysage de cœurs sautillant en ricochets
(...)
Claude Sterlin ROZEMA,
28 Juillet 2016
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