Résister, résister, résister, jour et nuit.
Résister encore. Lasse est l’amertume, cette lassitude intérieure. Il faut oser
se lever, reconnaître le chemin. L’espace visible et total. Nulle tour n’est
trop grande à nos yeux. On ne se taira pas une nouvelle fois, nous déploierons
nos paroles lumineuses par tous les champs dévastés. Ecoute cette chanson qui
court à travers le monde. Ces aboiements de chiens qui grondent derrière les
niches de garde. C’est le matin que le soleil se lève. Ce sont toutes ces
fenêtres qui s’ouvrent pour laisser le cri se répandre à l’horizon. Désolé,
contre tous les murs qui nous font face, nous continuerons à rêver, même par
temps de brouillard.
Richard TAILLEFER
in Va où le vent t’emporte.
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