Maison de silence, si tendre
J’habite là, au désert des absences
Sans larmes et sans remuement
Je garde des visages en mémoire
Comme sur une île de grand vent
J’habite là, au désert des absences
Sans larmes et sans remuement
Je garde des visages en mémoire
Comme sur une île de grand vent
Maison de pauvre visage
Pur cocon sans voix
Ouvert à tous les départs
Pur cocon sans voix
Ouvert à tous les départs
Monde mien
Où seules les feuilles tremblent
Où seules les feuilles tremblent
Que la vie y dort doux !
Edith
BERTHUIT.
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