Hypnose des distorsions,
qui semblent,
soudain, nous parler
d’un reversement de réel,
d’une torsion
de quotidien.
Fascination
qui vient en nous
à observer
leur profondeur,
leurs vagues et
leurs couperets,
leurs vortex
d’ombre et de soleil,
leurs longs cabrements biscornus,
leurs ocelles aux nœuds moirés…
Attachement
à leur chaos
qui déconstruit
notre univers
sur quelque plaque de métal
au bombement intempestif
avec une brutalité,
une invention
hors du commun…
Elles nous évoquent
l’envers,
l’irruption
de quelque trou noir
où tout entre en rotation,
en écartèlement abrupt ;
elles nous font presque penser
à quelque autre dimension,
formes happées de l’intérieur,
monde parallèle embusqué
aux marges du champ visuel ;
elles
captent notre regard
dans un vertigineux plongeon
qui est quête de la clarté,
soupçon
que l’ailleurs
nous surveille !
Texte et photo : Patricia Laranco
(Tous droits réservés).
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire