je
me serai lancé
à l'envol des frôlements
comme une pierre
qui porte la terre inconnue
s'efforçant humblement de se contempler
dans cet étroit sillon
tracé au rythme des marées
pour me voir sur la branche du veilleur
à l'envol des frôlements
comme une pierre
qui porte la terre inconnue
s'efforçant humblement de se contempler
dans cet étroit sillon
tracé au rythme des marées
pour me voir sur la branche du veilleur
ô
c'est l'hôte du vent
à la silhouette entraperçue
parmi les braises du temps
pour démêler l’ombre de la lumière
à la silhouette entraperçue
parmi les braises du temps
pour démêler l’ombre de la lumière
je
me serai lancé
par n’importe quoi
dans cet univers perdu depuis longtemps
construit contre la peur
étrange à celui de l'autre en profondeur
par n’importe quoi
dans cet univers perdu depuis longtemps
construit contre la peur
étrange à celui de l'autre en profondeur
les
mots se dévident rapidement
et par là font échos libérateurs d’un poids
comme s'ils approchaient d'une réponse
et par là font échos libérateurs d’un poids
comme s'ils approchaient d'une réponse
ô
c’est l’homme debout
qui relève toujours la tête en se propulsant
et en tentant de plonger dans le liquide nourricier
pour atteindre la plus intime note de résonance
qui relève toujours la tête en se propulsant
et en tentant de plonger dans le liquide nourricier
pour atteindre la plus intime note de résonance
(...)
Claude Sterlin ROZEMA
In Simulacres
Le 18 Septembre 2017
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