jeudi 28 septembre 2017

Un poème de CEEJAY (Belgique), LA CAMARDE VEILLE MOI AUSSI.


Les runes gravées dans la pierre des ruines
Où un tas de secrets se cache dans les recoins obscurs
N'ont pas encore livré leur vérité.
Ah! Que mes lèvres s'ouvrent sur une louange enfin
Et je cligne des yeux pour mieux voir toute la beauté
Là, encore un peu cachée par la laideur du monde humain.
La vie s'en va comme venue 
Ne sachant où aller ni pourquoi.
Je ne me souviendrai pas des mots des ennemis
Mais le silence des amis persistera.
Car il y a dans le silence une parole immuable.
Dès la naissance la coupe fatale n'a pas été éloignée
Plus d'une fois je me suis désaltéré à la mort
J'étais sans impatience, elle aussi
Mais chaque fois que résonnait son glas à mon chevet
Les mains de ma mère ont calmé ses ardeurs
Et son sourire l'a éloignée. 
Il n'y a à présent plus personne pour me préserver d'elle
Il n'y a que des anges sapés en courant d'air
Qui passent là par hasard toujours au bon moment
Pour éloigner ses griffes.












CEEJAY.
©







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